1. |
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Quand le train s’en va
Que tu restes là
Dans ton manteau de nuit
Dans le vent le bruit
Que la foule se perd
Le quai sous la lumière
Je trace du bout des doigts
Sur ta joue sur ton bras
Oh
Je m’en vais tu sais
Tu sais je m’en vais
Sans toi
Et quand les jours passent
Sans étoiles sans traces
Assis dans l’herbe fraîche
Que le vent caresse
Le feu rougit encore
S’enroule sur tes lèvres
Les secondes s’évaporent
Dans un goût de sel
Oh
Je m’en vais tu sais
Tu sais je m’en vais
Sans toi
Oh oh oh ou ou
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2. |
A quoi tu penses
03:55
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Un jour tu vois la vie en rose
Sur la photo tu prends la pose
Mais dis-moi à quoi tu penses
Mais dis-moi à qui tu penses
La toile là-bas,
Se referme sur toi
La nuit retrace
Tout ce que l’on cache
L’écran s’efface
Tout ça n’a plus de sens
Tes souvenirs tournent
Fort dans ma tête
Et notre vie glisse
Dans des fenêtres
Et qu’on se le dise
On a souvent l’air bête
Si plus rien ne nous arrête
Dis-moi à quoi tu penses
Tes cheveux dans les cieux s’envolent
Le soleil fait tourner l’horloge
Peux-tu faire la différence ?
Mais dis moi-moi à quoi tu penses
La toile là-bas
Se referme sur toi
La nuit retrace
Tout ce que l’on cache
L’écran s’efface
Tout ça n’a plus de sens
Tes souvenirs tournent
Fort dans ma tête
Et notre vie glisse
Dans des fenêtres
Et qu’on se le dise
On a souvent l’air bête
Si plus rien ne nous arrête
Dis-moi à quoi tu penses
Oh la nuit les étoiles
Au loin là-bas
Oh si loin là-bas
A quoi tu penses ? A quoi tu penses ?
A quoi tu penses pour nous ?
Oh la nuit les étoiles
Au loin là-bas
Oh si loin là-bas
A qui tu penses ?
A quoi tu penses ?
A quoi tu penses pour nous
Oh la nuit les étoiles
Au loin là-bas
Oh si loin là-bas
Dis, à qui tu penses ?
A qui tu penses ? A qui tu penses ?
A quoi tu penses pour nous ?
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3. |
Ne t'en fais pas
05:00
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On se rappellera
Du silence dans nos yeux
On n’oubliera pas
Le vide sur nos cheveux
Peut-être on soufflera
En secret nos soupirs
Peut-être qu’on verra
Dans l’ombre nos sourires
Un jour tout ira mieux
ne t’en fais pas
Peut-être pas demain
Mais ça ira
On ira voir l’hiver
On ira voir la mer au nord
On verra rien cette fois
Mais on n’oubliera pas
On pourra voir la ville
Ou l’air qu’on respirait
Sans doute était moins pire
Que celle d’un mois d’été
Peut-être on se perdra
La nuit sera dans l’air
On se retournera
On n’verra rien par terre
Un jour tout ira mieux
ne t’en fais pas
Peut-être pas demain
Mais ça ira
On ira voir l’hiver
On ira voir la mer au nord
On n’verra rien cette fois
Mais on n’oubliera pas
On s’enfuira souvent
On restera chez soi
On oubliera le temps
Ou bien on sourira
L’hiver sera fragile
On évitera les gens
Et sur le bord du fil
On fera bien semblant
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4. |
Souvent la nuit
03:10
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Ecoute j’ai fait un rêve
J’apprenais à voler
Et plus je respirais
Plus la terre s’éloignait
Le ciel coulait sur mes ailes
Dans le champ sur la plaine
Souvent la nuit Maman se lève
Parfois je crie J’ai fait un rêve
Souvent la nuit
Papa se lève
Parfois je crie
J’ai de la fièvre
Un jour je me lèverai
Je tenterai ma chance
Je me poserai
Je prendrai tout mon temps
Et je m’élancerai
Du nid en silence
Souvent la nuit Maman se lève
Parfois je crie J’ai fait un rêve
Souvent la nuit Papa se lève
Parfois je crie J’ai de la fièvre
Jade
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5. |
On s'enlacera
03:13
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Sans doute on fermera la porte
Et le vent soufflera
On essuiera la pluie du nord
Et on s’imaginera
La nuit sera légère
On se retournera
On aimera bien l’hiver
On se regardera
On prendra tout notre temps
Peut-être on se perdra
On n’aura pas à faire semblant
Un jour on s’enlacera
Sous la nuit jaune des réverbères
Peut-être on prendra froid
On n’verra pas la mer
Et on s’envolera
La nuit sera légère
On se retournera
On aura bien souffert
On se regardera
On prendra tout notre temps
Peut-être on se perdra
On n’aura pas à faire semblant
Un jour on s’enlacera
On baissera les persiennes
Peut-être on rigolera
On attendra quand même
Ça n’en finira pas
La nuit sera légère
On se retournera
On aura bien souffert
On se regardera
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LOME Arras, France
LOME, gaucher dans un monde à l’envers, sa « main du diable » livre des lignes de basses légères aux arpèges hypnotiques
avec ses synthétiseurs analogiques des années 70 et sa guitares folk de la même époque.
LOME et sa pop électro folk éthérée aux mélodies entêtantes dévoilent un nouveau spleen envoûtant.
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